Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
La pandémie a bouleversé le classement des placements les plus rentables selon la dernière étude publiée par l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF). Entre l’immobilier et les actions quel est l’outil le plus performant sur le long terme ?
Les actions : un placement profitable sur le long terme
Les actions prennent la tête du classement des placements les plus rentables sur 40 ans, selon la dernière étude de l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF), avec un taux de rendement interne (TRI) de 12,9 %. Ces actifs risqués se placent, ainsi, devant les foncières cotées (9,4 %) et les logements parisiens (10,9 %). Sur 30 ans, les actions partagent le podium des placements les plus performants avec l’investissement immobilier (secteur résidentiel) qui présente un TRI de 9 % par an.
Un marché contrasté pour les actifs immobiliers
Sur une courte période, l’immobilier direct a délivré les taux de rentabilité les plus élevés : le TRI de l’industriel qui désigne les bâtiments logistiques atteint 17,2 % par an, suivi par les bureaux France qui affiche un TRI de 9,5 %. La crise sanitaire a modifié la demande logistique avec un essor conséquent du e-commerce durant les périodes de confinement. Cette croissance est en grande partie liée à l’explosion des ventes en ligne, mais aussi à l’optimisation de la supply chain de la grande distribution. Pour rappel, en 2019, les foncières et les actions dominaient, sur 10 ans, les autres classes d’actifs.
L’immobilier toujours en tête des placements les plus performants
Sur une période longue de 20 ans (2000-2020), l’immobilier, toutes déclinaisons confondues, se place devant les autres placements. Le secteur commerce domine avec 18,2 %, suivi par les bureaux (11,6 %). Les actions sont plus en retrait avec un TRI de 3,2 % sur la période.
Les différentes crises telles que celle de l’euro et l’éclatement de la bulle internet ont participé au recul des actions. Comme l’indique l’étude de l’IEIF, les foncières se sont montrées plus résistantes, profitant de leur caractère jugé résilient. Au-delà de ces performances qui attestent de la robustesse de l’immobilier et de sa régularité, cette classe d’actif bénéficie d’une volatilité nettement inférieure à celle des actions. De plus, l’immobilier présente une diversité unique. L’ensemble de ces qualités confirme son rang de placement sûr et performant. En cette fin d’année, les taux de crédit immobilier restent bas et il est encore possible de négocier des taux intéressants avec un bon dossier. Le baromètre Ace permet de suivre l’évolution des taux. Avec la hausse des prix de l’immobilier, il peut être opportun de concrétiser son projet d’achat sans trop attendre.